[COVID-19] Analyse de la consommation médicale 6 mois post confinement

17 décembre 2020

Après une très forte baisse des dépenses de santé pendant le premier confinement, les indicateurs étaient à la hausse dès début juin, six mois plus tard quelles sont les tendances ?

 

A ce jour, nous constatons sur notre portefeuille une consommation plus forte que sur l’année 2019 sur les mois de mai, juin et dans une moindre mesure sur les mois de juillet et août. Notons que les premiers chiffres de septembre et octobre ne présentent pas pour le moment d’effet report important.

DENTAIRE

Le pic de consommation observé en dentaire correspond probablement à une augmentation du nombre de consommants d’actes coûteux à la sortie du confinement ; les soins non urgents n’ayant pas été rapidement reprogrammés. La consommation dentaire semble se normaliser.

OPTIQUE

En ce qui concerne l’optique le constat post confinement est celui-ci :

  • un volume de remboursement en montant très proche de celui de 2019,
  • une augmentation notable du nombre de consommants.

Le report de consommation est sans doute en partie atténué par un effet baisse des coûts moyens.

Notons le niveau exceptionnellement bas du nombre de bronchiolites signalé par les médecins en ce début d’hiver comme le met en évidence le graphique ci-contre représentant les comparaisons de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolites (données Santé publique France semaine 48 / 2020).

Le report de la consommation est réel mais en partie compensé par les premiers effets du 100 % santé et une baisse des consultations de médecine de ville en l’application des gestes barrières.

Les premiers effets du 100 % santé sont donc visibles sur les coûts moyens.

L’application des gestes barrières a un impact positif sur les épidémies

CAS DE GASTRO ENTÉRITES – Données Réseau Sentinelles

A titre d’illustration, le graphique présente la baisse significative des cas de gastroentérites en 2020 par rapport à 2019 et 2018.

Depuis le premier confinement, nous observons une baisse du nombre de consultations de généralistes, notamment pour les enfants comme le présente le graphique ci-dessous :

Notons le niveau exceptionnellement bas du nombre de bronchiolites signalé par les médecins en ce début d’hiver comme le met en évidence le graphique ci-dessous représentant les comparaisons de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolites (données Santé publique France semaine 48 / 2020).

Le report de la consommation est réel mais en partie compensé par les premiers effets du 100 % santé et une baisse des consultations de médecine de ville en l’application des gestes barrières.

Télécharger l’infographie

 

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